Amoureux des belles images depuis longtemps, j’ai, à diverses reprises, exposé mes photos sur internet. Dans la photo, la limite entre travail professionnel et travail personnel est parfois compliquée à définir : une bonne photo reste une bonne photo.
Je n’ai ainsi jamais trop su avec quel nom et sur quel site exposer ces photos. Au début, sur laboiteare.fr, (devenu au fil du temps le site de notre agence web spécialisée dans la création de site web et la communication graphique), puis sur des sites sous nom propre ou pseudonymes ou sur les réseaux sociaux, rien ne me convenait vraiment.
Aujourd’hui, je décide d’héberger ce site dédié à la photo pro et perso sur ce sous-domaine de mon site https://www.reuhno.fr, qui lui-même un site pro un peu plus personnel.
Je ne sais pas si c’est le bon choix, mais cela me permettra d’avoir un espace en ligne et m’affranchir du diktat des réseaux sociaux (qui peuvent avoir un droit de vie ou de mort sur votre compte et vos photos).
Je ne nie pas la puissance, le côté pratique et instantané des réseaux, je publie d’ailleurs moi-même des photos sur mon compte Instagram (réseau social que par ailleurs, je n’aime pas) mais qui permet « d’exister » auprès du grand public.
Comme pour beaucoup de choses dans la vie, il faut vivre avec ses contradictions.

Faire des sites, des photos… et pourquoi pas les deux !?
Si vous voulez connaitre mon côté geek, je vous invite à lire ma présentation ici. Ce que j’ai omis (volontairement) de préciser, c’est que j’ai toujours voulu faire un métier « dans l’image ». En me lançant à mon compte en 2008, j’avais même l’ambition de me lancer dans la photo.
Finalement, les hasards de la vie, les rencontres (et l’état du compte en banque…) ont fait qu’il était plus facile pour moi de gagner ma vie en faisant des sites internet que des photos. C’est ainsi qu’au fur et à mesure, j’ai perdu un peu le fil, sans trop renouveler le matériel, oubliant un peu la technique et en proposant de moins en moins cette prestation à des clients, jusqu’au (presque) néant.
Aujourd’hui, il est temps de repartir du bon pied, et je compte vraiment remettre au cÅ“ur de notre métier l’image, comme j’aurais voulu le faire initialement. Les années ont passé (15 ans déjà !), les enjeux ne sont plus les mêmes, j’ai donc bon espoir que le développement de cette activité soit enfin possible.
Fuji, le déclic
La motivation étant là , il fallait bien s’équiper en conséquence. Après avoir possédé un Nikon D40x, puis rapidement un D90 avec quelques cailloux (Nikkor 35mm f/1.8 – Nikkor 50mm f/1.8 – Tamron 10-24 mm f/3,5-4,5 – ou encore même un Peleng 8 mm f3.5, un objectif fisheye biélorusse un peu OVNI), je me suis peu à peu séparé de ce matériel en conservant un unique petit compact expert (Sony RX100) pour quelques photos personnelles.
Aujourd’hui, tout en restant sur du matériel “amateur expert”, j’ai fait le choix de passer sous Fuji, avec un petit hybride APS-C moyen de gamme (FUJI X-S10) avec un classique, mais néanmoins essentiel Fujinon 35mm f/2 et un Fujinon 16mm f/2.8. Les puristes aficionados de la marque Fuji diront que cet appareil n’est pas un “vrai” Fuji car il ne dispose pas des traditionnelles molettes de vitesses, ISO… propre à la marque. On est donc sur un appareil avec les plus classiques modes PASM, ce qui ne gâche en rien la qualité de l’image.

L’appareil offre donc, à l’instar du XT4 ou XT5, son rendu tellement particulier, inspiré des films argentiques, dont la marque maitrise les secrets depuis de nombreuses années.
Dans ma tendre enfance, j’ai été bercé par les photos argentiques, avant l’arrivée folle du numérique. Ces couleurs et ce rendu “grainé” si particuliers sont en partie ce que je recherche. Un type de rendu de photo que j’ai toujours cherché à reproduire, parfois de façon hasardeuse ou un peu balourde grâce des filtres Photoshop ou Lightroom. Aujourd’hui, grâce au rendu exceptionnel de ces simulations de film Fuji, il est possible de sortir des images dans le rendu que j’aime sans même passer par la case “retouche”. C’est d’ailleurs un mouvement sur internet qui peut se retrouver avec l’abréviation SOOC (Straight Out Of Camera).
Une sorte de retour au passé grâce à la modernité actuelle. Et si on retournait dans le passé ensemble ?